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Cette page a été modifiée le : 10/06/05

    MARS EXPRESS ET BEAGLE 2    

On s'est rendu compte que les anciennes missions sur Mars n'ont pas été réalisées au bon endroit, voilà pourquoi des recherches sont à nouveau entreprises. Depuis le 2 juin 2003, une fusée Soyouz est partie de Baïkonour au Kazakhstan, pour un voyage de 56 millions de kilomètres vers Mars. Beagle 2 et Mars Express sont solidaires dans le 4° étage de la fusée. Une fois à 200km d'altitude Mars Express et Beagle 2 (encore solidaire) seront libérées de Soyouz.

Grâce à la propulsion de Soyouz, Mars Express (et Beagle 2) voyage à 11 680km/h. A cette vitesse 6 mois suffiront pour que les robots rejoignent Mars grâce également à la proximité exceptionnelle de Mars qui ne s'est pas produit depuis 60 000 ans. Mais pas question d'allumer les moteurs qui ne servent qu'à corriger la trajectoire et surtout à freiner à l'approche de Mars pour se mettre en orbite, car sinon il faudrait embarquer beaucoup plus de carburant, ce qui les rendrait plus lourds et donc plus chers à envoyer.
Si tout est normal, début décembre, Mars Express et Beagle 2 vont se désolidariser. Beagle 2 n'ayant aucun moyen de se propulser, Mars Express doit lâcher celui-ci pour qu'il tombe pile sur son site d'atterrissage. Mars Express va ensuite allumer ses moteurs pour se placer sur son orbite définitive ; il y sera cinq jours plus tard.



Beagle 2 entrera dans l'atmosphère martienne à plus de 20 000km/h. Cette atmosphère lui permettra de réduire sa vitesse mais produira un très fort frottement qui fera chauffer le robot. Heureusement un bouclier thermique (formé des 4 tuiles différentes d'une épaisseur de 5 à 10mm, peut résister à une température de 2000°C) protègera le robot qui ne sera "qu'à" 125°C.
A 1600km/h, un parachute sera sortit et le bouclier, inutile, sera éjecté. A 1km d'altitude, trois gros air bags se gonfleront pour emmitoufler Beagle 2. Au premier contact avec le sol, le parachute est éjecté pour que Beagle 2 ne se retrouve pas dessous. Après quelques rebonds, le robot se stabilise et les airbag se séparent de Beagle 2 et celui-ci tombe jusqu'au sol soit environ d'un mètre. Le robot est posé sur Isidis Planitia, un grand bassin sédimentaire qui a connu l'eau autrefois et où les traces de vie, si vie il y a eu, pourrait avoir été préservées. un site pas trop accidenté pour que Beagle 2 puisse s'ouvrir à plat, mais avec suffisamment de cailloux à analyser.


Ensuite Beagle 2, qui est tout plat sans son bouclier thermique, s'ouvre d'abord en deux, et du "couvercle" se déploient quatre panneaux solaires. Les instrument se trouvent dans l'autre partie : dans la base du robot et dans son bras articulé. La chasse au organismes vivant (vivants ou morts) peut alors commencer. Beagle 2 fouillera le sol et analysera les roches pour répondre peut-être enfin à cette egnigme : "Y a t'il eu de la vie sur Mars ?".
Le robot devrait pouvoir travailler pendant 180 sols, un sol étant une journée martienne (24h et 37min).
Le robot (de 60cm de diamètre et 34kg) est incapable de bouger en revanche son bras articulé peut analyser les roches 60cm à le ronde et la taupe peut aller jusqu'à 5m. Elle se déplace en accouts de 1cm toutes les 6 secondes, pour aller collecter de la roche non détérioré par l'athmosphère. Une fois finit le cable par lequel elle est relié au bras articulé se rembobine pour que la taupe regagne son logement dans le bras articulé. Ensuite celui-ci place la taupe pile au dessus de l'orifice d'entée du laboratoire (situé dans le socle) pour que ces roches soit analisées.
Grâce à son radar et sa caméra, Mars Express, lui, repèrera les réserves souterraines d'eau et de glace sur plusieurs kilomètre de profondeur. Il va également photographier la surface de Mars en haute résolution et tentera de reconstituer l'histoire du climat.